La dépression pendant les fêtes : quand le sapin perd ses aiguilles

Ah, les fêtes de fin d’année ! Ce moment magique où les rues scintillent de guirlandes, où Mariah Carey envahit les ondes et où les réseaux sociaux se remplissent de photos de sapins parfaits et de repas dignes de grands chefs. Mais pour certaines personnes, ce n’est pas vraiment un conte de fées. En fait, les fêtes peuvent ressembler à un long tunnel sombre avec un lutin grimaçant au bout.

La dépression pendant les fêtes n’est pas un mythe, et elle touche beaucoup plus de gens qu’on ne le pense. Entre la pression de devoir être “joyeux” à tout prix et les réminiscences des années passées (ah, ces fameuses émotions qu’on n’a pas commandées…), la période peut être difficile à vivre.

Pourquoi les fêtes peuvent-elles nous plomber le moral ?

  1. Les attentes irréalistes : Entre les publicités où tout le monde semble parfaitement heureux et les dîners de famille où « il faut” s’éclater, la barre est souvent placée bien trop haut.
  2. Le poids des souvenirs : Les fêtes rappellent parfois des personnes ou des moments perdus. On se sent seul dans la foule.
  3. Le stress organisationnel : Si vous avez déjà essayé d’éviter un accrochage familial en assignant stratégiquement les places à table, vous savez de quoi on parle.
  4. La fatigue sociale : Toutes ces « obligations » sociales… et si on préférait juste un bon pyjama et une série Netflix ?

Quelques astuces pour survivre à cette jungle scintillante

  • Jouez franc jeu avec vos émotions : Se forcer à sourire quand on n’en a pas envie, c’est comme décorer un sapin mort – inutile. Acceptez ce que vous ressentez, même si c’est inconfortable.
  • Réduisez la pression : Qui a dit que tout devait être parfait ? Faites un repas simple ou zappez carrément certains événements si vous en ressentez le besoin.
  • Créez vos propres traditions : Rien ne vous oblige à suivre le moule. Vous pouvez faire une soirée jeux vidéo, un marathon de films d’horreur ou simplement dormir.
  • Parlez-en : Que ce soit à un ami ou à un professionnel, mettre des mots sur vos ressentis aide à les démystifier.

Et si vraiment, le poids de cette période vous semble insurmontable, sachez que demander de l’aide est une force, pas une faiblesse. La dépression n’est pas une fatalité et, une fois le sapin rangé, le printemps finit toujours par arriver.

Dernière modification réalisée le 12 décembre 2024 par Sophie Echeverria